éRASME
Le voyageur
La recherche de nouvelles sources bibliques, de mécènes, et plus tard ses propres obligations l’entrainent à voyager sans répit à travers l’Europe cultivée, développant un véritable réseau d’amis, une communauté de penseurs.
Il fait ses études aux Pays-Bas (Rotterdam, Deventer). Pendant ces années, il devient moine dans le monastère de Steyn où il approfondit sa connaissance des classiques de l’Antiquité.
Il quitte son monastère afin de continuer ses études à Paris (1493), où il vivra pauvrement en enseignant le latin. C’est en Angleterre (1499) qu’il fait la rencontre de Thomas More, avec qui il se lie d’amitié. Il fréquente les universités d’Oxford et de Cambridge, comme étudiant et comme professeur, à l’époque du règne d’Henri VII.
Son voyage en Italie (1506-1509) lui permet de visiter les sites antiques, de consulter les grandes bibliothèques et de développer sa connaissance du grec, indispensable pour lire les manuscrits antiques. Il est, en revanche, choqué par la magnificence de la cour papale, par la superstition du peuple et par l’agressivité guerrière du pape Jules II.
Il devient le conseiller de l’empereur Charles Quint et se fixe dans les Pays-Bas méridionaux (1516-1521) où il séjourne à Anvers, Bruges, Louvain et Malines… ainsi qu’à Anderlecht, une des communes actuelles de la Région bruxelloise. Il est venu s’y reposer et travailler à un exemplaire du Nouveau Testament en vue d’en éditer une nouvelle traduction. Durant son séjour à Anderlecht, il visite régulièrement le jeune empereur Charles Quint dans son palais du Coudenberg à Bruxelles.
Il termine son existence à Bâle (Suisse) où il s’éteint à près de 70 ans, célèbre dans le monde entier.
Ubi amici, ibi opes
Où sont les amis, là est la richesse
Érasme, Adage n°224